Qatargate, ou le twist Hollywoodien
Tout a commencé le vendredi 9 décembre, le parquet fédéral belge annonce qu’une enquête est conduite par la police belge depuis mi-juillet concernant des faits de participation dans une organisation criminelle, de blanchiment d’argent, et de corruption ; déclenchant alors un choque et une indignation planétaire
. 1.5million d’Euro ont été récupérer par les autorités Belge en billet de petites coupures
Le parlement européen a bien été perquisitionner, ainsi qu’un nombre de domiciles privés des députés du parlement européen, dévoilant ainsi l’implication d’une vice-présidente du dit parlement. Eva Kaili a été mise en arrêt ce même vendredi après la découverte, chez elle, de sacs de luxes remplient de billets, pour une somme totale de 150 000 E. Elle a été démise de ces fonctions.
Son père a lui aussi été interpeller devant un hôtel bruxellois en possession d’une valise contenant 600 000 E, sans oublier le compagnon d’Eva, Francesco Giorgi qui aurai avoué son implication dans cette affaire, et qui aurai même, à la « Bonnie and Clyde », tenter d’innocenter la jeune politicienne de toute responsabilité. Un ex député italien, Pier Antonio Panzéri, a lui aussi été retrouvé en possession de 600 000 E et de cadeaux siglés Qatar.
En échange de cet argent, La députés grecque, tête du groupe socialiste du parlement européen, aurai accepter de soutenir le narratif Qatari. Elle aurai donc annoncé le 21 Novembre au parlement européen : « Le Qatar est un précurseur en matière de droit du travail. »
.Ses actes ont donc suscité une réaction historique de la part de l’Union Européenne qui pour la première fois aurai geler des fonds européens destiné à la Hongrie, notamment pour de raison de corruption. Dans ce même contexte de nombreuses figures politiques s’indignent devant cette situation. Tel que Ursula Von Der Leyen, présidente de la commission européenne a annoncé lors de son discours du 12-12-2022 : « Ces allégations sont extrêmement préoccupantes, très grave. » Ou encore la déclaration de Raphaël Glucksman, président de la commission spécial sur l’ingérence étrangère le 13-12-2022 : « On a construit des institutions qui sont des moulins à vent. Des lobbies de tout genre peuvent les pénétrer. »
D’un autre côté, et quand la crise battait son plein en Europe, Le président Emmanuelle Macron décide quand même de faire le déplacement au Qatar afin de supporter l’équipe nationale française lors de sont match de demi final qui l’oppose aux lions de l’Atlas. Le lendemain 15-12-2022, lors de sa réunion à Bruxelles avec ses homologues européens, il est questionné à ce sujet, Il répond qu’il assume totalement son acte, et qu’il supporte l’équipe national comme il l’avait fait en 2018 en Russie.
Il est aussi important de prendre en compte une vidéo que la co-présidente du de la gauche au parlement européen, Manon Aubry, a partagé le 15-12-2022 sur ses réseaux sociaux, dans laquelle elle déclare que lors d’une négociation qui avait eu lieu le moi dernier au sujet d’une résolution pour dénoncer les violations des droits de l’homme au Qatar, le groupe parlementaire socialiste de Eva Kaili et le groupe de droite, auraient défendu les intérêts du Qatar en insistant sur le progrès de ce dernier en terme de droit humain, droit de travail, ou encore en ce qui concerne la situation environnementale. « En fait, c’était claire, c’était bien avec le Qatar que l’on négociait, et pas avec des représentants des groupes politiques. »
Et pour ne rien simplifier, les investigateurs annoncent avoir trouvé plusieurs cas semblables d’ingérence étrangère au sein de cette institution. Il s’avère que trois italiens serai corrompu par le Maroc, dont Pier Antonio Panzeri et Francesco Giorgi le compagnon de Kaili, ainsi qu’un député en fonction Andrea Cozzolino. Ils auraient été contacter par un haut responsable du renseignement marocain et un diplomate marocain résidant en . Varsovie.
Pour l’instant, les données semblent encore incomplètes, le Qatar nie officiellement son implication, mais le plot sera surement déficelé pendant le procès judiciaire, et les investigations des nombreux services de renseignement européens. La question reste cependant autour de l’amplitude de cette intrusion, et des effets qu’elle a engendrés.
Acharki Mamoune