Les défis de la politisation des affaires publiques au Maroc -BENLHAJ CHAIMAE

Est-ce que la politique est comprise aujourd’hui dans son réel rôle par les politiciens ?
Toc Toc, Heure du changement révolu s’avère primordial, nous sommes aujourd’hui face à des contraintes séculaires qui nécessitent le déterminisme, audace, vaillance et hardiesse qui ne peuvent nullement émaner que d’un état d’esprit sain et prudent conscient de l’importance de gérer les paramètres difficiles et parfois laborieux des affaires publiques.
La clairvoyance des politiciens est certes la clé de voute pour réussir ces défis. Leurs niveaux de professionnalisme se reflètent réellement sur terrain via la confiance octroyée par les citoyens à chaque parole donnée, promesse dévoilée et engagement exécuté. Le seul gage est la défense des intérêts, problèmes divers rencontrées par les citoyens dans leurs vies quotidiennes. La survie alors des politiciens dépend de ce gage de confiance et la foi dans la sincérité de ces politiciens dans la défense in fine des embarras de leurs chères compatriotes.
Le serment prêté par les politiciens ressort de la morale, d’éthique et de l’équité, ces valeurs constitue dans un passé lointain les jalons du pacte social tel qu’explicité par Jean Jacques Rousseau durant le siècle des lumières. Aujourd’hui encore à l’aube du 21 siècle la quête des lumières se poursuit mais dans d’autres cieux, d’autres horizon, proche mais tellement lointain que les citoyens n’arrivent pas à être persuader de l’honnêteté et l’impartialité des paroles données par les politiciens.
C’est une crise certes, qui relève de la morale, avant tout, nous sommes face à des changements colossaux dans les mentalités des politiciens qui ont participé d’une manière ou d’une autre à l’édification d’un climat d’incertitude et même de refus d’intégrer le et la politique dans ces dimensions variées par les citoyens.
Hélas, l’histoire des politiciens est divisé comme tout autre discipline à ceux qui ont gagné l’amour et le respect de toutes et tous grâce à leurs actions réelles et engagement in fine de chambouler les tanières de corruption et d’intérêt privée au détriment de l’intérêt général de leurs compatriotes. Cet état d’esprit ne peut émaner que de ceux qui détiennent les clés de la morale, qui croient dans le changement malgré ces obstacles divers mais surtout qui ont décidé par leur propre gré et volonté d’abandonner leur propre intérêt au bénéfice de l’intérêt général qui constitue l’essence même des affaires publiques.
A titre d’exemple et dans le but de raviver la flamme de l’intérêt de la politique dans nos esprits, nous évoquerons Aminata Touré, une militante en droits de l’homme qui a réussi à forger une image assez solide des compétences politiciennes de la femme africaine. Ces discours sont entendus à grand échelle, et ces paroles ne ressort point d’un privatisme personnel mais de l’intérêt portée aux affaires publiques de ces compatriotes. Au Maroc aussi, les exemples ne manquent pas à travers l’histoire, mais le grand dilemme est celui de ce siècle qui dans lequel aucune figure politique marocaine n’arrive à atteindre le sommet de confiance des citoyens. La question de la reconfiguration du champ politique est nécessaire, et de nouvelles orientations doivent toutefois s’initier afin de pouvoir revaloriser le patrimoine historique et politique marocain d’une part, et créer une réelle valeur ajoutée des politiciens dans les affaires publiques d’autre part.
La dépendance des paroles ne coïncident pas avec le pragmatisme sur terrain. Dans l’état actuel des choses au Maroc, les citoyens sont persuadés que les réelles actions doivent s’exécuter sur terrain, et la culture de la proximité doit assurément s’instaurer dans chaque secteur afin de pouvoir atteindre les réels objectifs escomptés de la politique. Cette vocation requiert des politiciens à la hauteur, qui détiennent les vrais et réels atouts de changement.
Cette vocation doit de prime abord se conjuguer par la célèbre citation en développement personnel « Le réel changement commence par soi-même », les hommes et femmes politiciens de ces temps doivent tout de même amorcer un chamboulement dans leurs pourparlers et instaurer un équilibre interne entre leurs vrais objectifs recherchés et ceux qu’ils estiment défendre. Malgré les défis divers, les citoyens d’aujourd’hui sont très clairvoyants et arrivent à différencier l’indéniable valeur de chaque langue populaire adoptée par les politiciens. L’éloquence est parfaitement inutile, et tenir part des sujets épars avec passion mais sans réalisme ne peut nullement aboutir aux réelles vocations de la politique.
L’idéal c’est bien même un politicien honnête. Cette citation malheureusement n’a pas montré ces limites. Aujourd’hui encore des scandales quotidiens sont enregistrés à l’encontre des politiciens. L’honnêteté et la sincérité du réel engagement des politiciens ne ressort plus de la moral ni de l’éthique. C’est l’intérêt privé qui règne le climat de la politique. Or, il n’est jamais trop tard, la croyance des citoyens dans le changement est toujours ouverte.
BENLHAJ CHAIMAE
27/05/2024