وجهة نظر

Nos murs murmurent’ – Pr. Abdellah LABDAOUI’

 Par Pr.Abdellah LABDAOUI

Nos murs murmurent. Si les graphitis portent surtout sur le football, on peut découvrir au détour d’une rue, un mot ou une phrase qui vous interpelle. Que penser ? les deux photos (ci-après), prises à des endroits différents et à des dates différentes, en sont deux exemples intéressants.

 

Nous savons au moins deux faits statistiquement établis : les femmes se séparent de plus en plus des hommes (le HCP relève un accroissement des cas de divorce) et dans une proportion notable, des femmes sont à l’initiative. Elles évoquent deux irrémédiables tords : ‘je dois m’occuper de lui comme d’un enfant’ et ‘il est le fils de sa mère plus qu’il n’est le mari de sa femme’. Les maris, déchus, une minorité, il faut le rappeler, sont éduqués par des femmes. Elevés par des femmes et repoussés par des femmes.  Ces femmes ne rêvent pas du même ‘rajel’. Un processus redoutable pour l’avenir de la masculinité au pays. 

Les mères idéalisent leurs fils (les sciences sociales en ont pris acte depuis l’ouvrage de Camille Lacoste-Dujardin, 1996) et

leurs fils déçoivent des femmes. Nous avons les conditions favorables au développement de deux phénomènes : le masculinisme et la misandrie.  Le masculinisme désigne la « mouvance de défense des hommes qui prétend que l’égalité de genre a été atteinte et que les hommes sont victimes de désavantages dans le système actuel ». Un déni du travail colossal que réalisent les femmes, mères de famille ou pas. La misandrie désigne « le fait d’éprouver de l’aversion pour les individus masculins ». Une condamnation en attente d’alternatives. Le Pink washing n’y peut rien.Nos murs   murmurent.

?Qui les fait parler

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